Le glutamate est un sel, ce n'est pas du sel.
C'est le sel de l'acide glutamique associé à du sodium.
Et même s'il sagissait de sel, vues les quantités infimes qu'il faudrait utiliser je ne vois pas le souci si l'on tient compte des volumes des bacs, des changements d'eau et des traitement au sel jusque 10 grs/l que nous utilisons parfois.
A titre d'exemple, j'ai fait une petite recherche de recette de cuisine pour l'alimentation humaine. Il suffit d'ajouter trois à quatre pincées de glutamate pour un plat...
Imaginons le même dosage pour 1 kg de préparation maison, on est loin d'agir sur les paramètres chimiques de l'eau et je ne pense pas que cette ingestion modérée représente un danger au niveau de l'appareil digestif.
Pourquoi j'imagine que cela pourrait augmenter l'appétence de poissons qui refusent la nourriture.
D'abord je ne parle pas de poissons malades mais de ceux qui pendant une acclim, et même après, ont du mal à passer à une alimentation "artificielle".
Le glutamate est un exhausteur de goût uilisé dans l'alimentation humaine et animale et son efficacité sur les poissons (d'eau douce

) n'est pas passée inaperçue pour nos amis les pêcheurs (d'ailleurs on pourrait également regarder avec intérêt dans leurs batteries de produits additifs s'il n'y a pas de quoi réveiller nos herbivores recalcitrants)
Pour le côté biochimique de l'action du glutamate voici un copier coller :
En fait chaque type de récepteur gustatif peut être stimulé par une large gamme de substances chimiques mais est particulièrement sensible à une certaine catégorie (sucré, salé, acide, amer, umami(=>glutamate))
Plusieurs mécanismes interviennent dans la transduction des stimuli, aboutissant tous à une dépolarisation de la cellule réceptrice[1]. La membrane plasmique des chémiorécepteurs sensibles à la salinité (notamment aux ions Na+) et à l'acidité (c'est-à-dire à la présence d'ions H+ que produisent les acides), possèdent des canaux ioniques que ces ions peuvent traverser. L'entrée d'ions Na+ ou H+ provoque une dépolarisation de la cellule réceptrice. Dans le cas des récepteurs de l'umami, la fixation de l'acide glutamique aux canaux ioniques à Na+ ouvre ces canaux, le Na+ diffuse ainsi dans la cellule réceptrice, induisant une dépolarisation. Pour les chémiorécepteurs sensibles à l'amertume, les molécules amères (la quinine par exemple) se fixent aux canaux ioniques à K+ ce qui entraînent leur fermeture. Ainsi, la membrane de la cellule réceptrice devient moins perméable aux ions K+, provoquant une dépolarisation de la cellule réceptrice. Enfin, les chémiorécepteurs sensibles au sucré possèdent des récepteurs protéiques pour les glucides. Lorsqu'une molécule de glucide se fixe à un récepteur, cela établit une voie de transduction du stimulus qui provoque une dépolarisation.
Dans tous les cas, cette dépolarisation induit la libération d'un neurotransmetteur agissant sur un neurone sensitif, qui achemine les potentiels d'action vers le cerveau[1]. C'est ensuite au niveau du cortex cérébral, dans la région préfrontale du cerveau, que toutes ces informations, et celles de l'odorat, sont traitées par l'organisme. Le cerveau parvient à percevoir les saveurs complexes en intégrant les stimuli distincts des différents types de récepteurs[1].
Pour résumer, les molécules responsables des goûts sucré, amer, salé, acide, et unami (que nous autres européens n'avons pas su isoler et dont le "responsable" est l'acide glutamique) provoquent une stimulation biochimique du cerveau. Cela le renseigne sur la saveur des aliments et si le goût combiné à l'odeur et la vision lui plaîsent, cela déclenche l'appétit.
Je ne sais pas du tout si cela peut fonctionner pour mettre en appétit un Petro sp. Giant qui se contenterait de râcler la pauvre couverture biologique des pierres d'un aquarium

mais cela ne coûte pas grand chose d'essayer.
