Association Gtroph

Salut les membres,

un petit sujet pour vous partager ma lecture du jour. Je suis tombé sur des annales de faculté des sciences de l'université de Kisangani. Ils ont réalisé une étude sur la composition chimiques des eaux du lac et de ces affluents. C'est hyper intéressant.
Vous pouvez trouver le PDF ici : http://www.slideshare.net/lumamikapepula/annales-fs-vol-16-tome-1-tiret-part-lumami

Pour ce qui nous concerne plus directement, on a du coup le tableau suivant:



Avec je cite :

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Le lac Tanganyika reçoit les eaux des différents affluents (dans la baie Nordouest)
dont les compositions chimiques sont différentes (Tableaux 1, 2, 3, 4,
5, 6 et 7). Le plus important de cas affluents est la Ruzizi (le déversoir du lac
Kivu) qui a des eaux alcalines, très riches en sels dissous, avec un pH de 9,1
en surface. La rivière fournit plus de 50 % du total de sels se déversant dans
le lac (Beauchamp, 1939). La rivière Ruzizi contient des proportions en ions
largement similaires avec celles du lac Tanganyika (Talling & Talling,
1965).
Ces affluents présentent une faible teneur aux paramètres analysés par
rapport au lac Tanganyika, car le lac est un milieu ouvert où les échanges se
font, en plus ces substances ont tendance de se concentrer au lac.

Bref je vous laisse découvrir. C'est assez intéressant.

Bien à vous

Très intéressant ton partage! Merci

Quelques informations intéressantes aussi ici : https://hal.in2p3.fr/hal-00808023/document

Je serais curieux de voir les analyses chimiques, type traces de benzine, pesticides ou de polluants divers déversés par les villes et villages côtiers.

Petro91 a écrit:Je serais curieux de voir les analyses chimiques, type traces de benzine, pesticides ou de polluants divers déversés par les villes et villages côtiers.

Ils doivent etre catastrophiques, surtout pour la partie nord du lac. Entre la pollution et l'augmentation en temperature de l'eau du lac... L'avenir n'est pas des plus joyeux...

Bonjour,

je m'intéresse à la composition du lac Tanganyika, j'ai téléchargé le document de la faculté des sciences, très sincèrement il faut prendre avec beaucoup de précautions certaines valeurs qui sont données et interprétées.

Au hasard déterminer NO2 et NO3 avec un kit spectro sans doute Hach lange tel que c'est fait et donner des valeurs au ppb faut être sacrément gonflés....et en plus les interpréter derrière même nos stagiaires labos n'osent pas le faire...

Bon après c'est quand même intéressant philosophiquement parlant.

Action modo : J'ai supprimé le lien vers les smileys (une erreur je pense).

Voilà un sujet parmi les plus importants qui soient et ...... aucune réponse.
Même pas un réflexion.





40 Adhérents .... 40 visiteurs .... 40 .... par jour et pas "un" qui s'intéresse à la composition de l'eau du Lac dans lequel vivent nos poissons.
Histoire complexe.

Petro91 a écrit:40 Adhérents .... 40 visiteurs .... 40 .... par jour et pas "un" qui s'intéresse à la composition de l'eau du Lac dans lequel vivent nos poissons.
Histoire complexe.

Ton étonnement m'étonne...
Leur centre d'intérêt c'est que leurs écailles se portent bien, se reproduisent et arrêtent de mourir... alors l'eau du lac !!!!!
C'est comme pour la revue : tous veulent la recevoir mais pas un ne veut prendre la plume pour écrire un article (très très vieille rengaine).... mais il me semble qu'on en a déjà parlé au congrès.
Oooouuups! fallait pas le dire...

La question que je me pose (histoire de relancer un peu de débat ), ce sont les variations de dureté de l'eau.

Étant avant dans les amazoniens, j'avais également étudié un peu le sujet de l'eau (au final, j'étais en full eau osmosee avec beaucoup de tourbe, de feuille de cata etc.... 80 de conductivité, 0 de kh et gh et entre 5.5 et 6 de pH). J'avais également vu que l'Amazonie avait de forte variations notamment lors dans périodes de forte précipitations. Ce sont d'ailleurs ces périodes qui favorisaient les reproductions.

Dans notre cas, on parle d'un lac et non un fleuve. On ne doit avoir quasiment pas de variations ? Qu'en pensez-vous ?

Il est évident que la dureté et la conductivité, liées à la forme particulière de cette parcelle d'eau gigantesque est peu changeante de part sa masse.
Mais la difficulté pour nos Tropheus qui vivent sur les plages, c'est que lorsqu'il y a modification, même légère, elle est brutale.
On sait tous le coté difficile de l'adaptation de nos Brouteurs aux conditions changeantes.
On est donc en droit d'être inquiet.
Sans même parler de la pollution côtière.

Bon,

moi cela m'intéresse la composition du lac tout simplement parce que je la reproduit dans mon bac.....j'espère que j'ai bon

En fait, il semble que malgré que ce soit une grosse très grosse masse d'eau la composition n'est pas si stable que cela, elle varie en fonction de la profondeur, même sur les premiers mètres, ci-joint lien vers publication de 2001 qui a l'air de tenir la route et qui illustre ce phénomène.

http://www.geo.arizona.edu/nyanza/pdf/smith.pdf

Bonne lecture

JP

Oui mais, pour le coup, les changements étant liés à la profondeur, les poissons sont libres d'y aller ou pas.
Le soucis se trouve quand la nature leur impose un changement indépendant de leur volonté. Et là, il faut s'adapter.

JP95520 a écrit:En fait, il semble que malgré que ce soit une grosse très grosse masse d'eau la composition n'est pas si stable que cela, elle varie en fonction de la profondeur, même sur les premiers mètres, ci-joint lien vers publication de 2001 qui a l'air de tenir la route et qui illustre ce phénomène.

Il faut pondérer les effets de différences car on voit bien sur toutes les courbes et explications que les fluctuations sur surtout évidentes à - 100/150 mètres de fond.
Pour ce qui concerne nos poissons, même les Cypho, personne ne descend aussi profond.

Nous vivons avec nos brouteurs, surtout, comme des plagistes.