http://technomaps.veoliawatertechnologies.com/processes/lib/pdfs/productbrochures/anox/DE96X46q57VLAFRUICYUamGQ.pdfhttps://www.bassin-baignade.eu/fr/content/20-medias-de-filtration-biologiqueLES TAPIS JAPONAISC’est sans doute le matériau le plus utilisé en filtration biologique !
Ces tapis offrent une structure aérée qui permet un bon passage de l’eau tout en offrant une surface de qualité pour les colonies bactériennes. On les place dans la chambre du filtre en position verticale, posés non pas sur le fond de la chambre mais sur une grille, et souvent séparés les uns des autres par des intercalaires (constituées dans des chutes de tapis).
Si la filtration mécanique qui précède est de type "ultrafine" comme un tambour, il est possible de se passer d'intercalaires et les tapis pourront être installés les uns contre les autres, si cela s'avère nécessaire (manque de place).
Le sens des tapis est controversé mais pour ma part - dans un filtre à plusieurs chambres - ils se placent perpendiculairement au sens du flux de l’eau: cela favorise la pénétration du fluide dans le tapis tout en réduisant les zones mortes. Vu sa structure, ce tapis ne nécessite pas d’entretien particulier. Si le filtre biologique est constitué d'une grande chambre unique, mieux vaut alors placer les tapis dans le sens du flux de l'eau.
Si la filtration mécanique située en amont n’est pas efficace, les tapis se salissent plus vite et il suffit de les rincer avec de l’eau du bassin de façon alternée. Une forte aération qui est nécessaire pour les bactéries doit aussi normalement éviter les dépôts de saletés dans les tapis.
L’épaisseur des tapis est de 3,5 ou 3,8 cm et mesurent soit 1,2 m / 1,0 m, soit 1,0m / 2,0 m.
Ces tapis offrent une surface de 275 à 300 m² par m³.
La surface est finalement moyenne par rapport à d'autres medias, mais la matière de ces tapis ainsi que sa texture en font un media incontournable capable de supporter des colonies bactériennes résistantes.
KALDNES - HEL-XLes Kaldnes sont des médias à utiliser dans des filtres de type fluidisé. Les éléments ne sont donc pas entassés dans un compartiment du filtre, mais circulent dans celui-ci, forcés par un flux d'air. Ces médias ont été développés en Norvège conjointement par un institut de recherche et par l’université norvégienne des sciences et des technologies.
Le support le plus connu de cette société est le Kaldnes K1 qui présente une surface de 800 m²/m³ et dont la densité est légèrement inférieure à 1 pour permettre la flottaison. Lorsque le biofilm s’est développé, la densité du matériau est normalement proche de 1, et cette propriété permet donc de fluidiser parfaitement dans le filtre le lit de Kaldnes.
Dans le cas qui nous occupe principalement, c’est-à-dire la nitrification, les concepteurs préconisent une forte aération de la chambre pour imprimer le mouvement de ces médias; il est prévu de réaliser des produits de densité supérieure pour une utilisation en eau de mer (aquariums-pisciculture) ou dans des filtres anoxiques de dénitrification.
Lorsque le bain de Kaldnes est en mouvement, la forme particulière (roue dentée) de ces médias permet, par friction, de décrocher en permanence les tissus morts des supports. Ainsi, d’après ces chercheurs, le biofilm est constamment régénéré et donc, plus efficace.
Les medias génériques de type Helix (Hel-X) sont inspirés de Kaldnes: ils développent une surface de 720 m2 /m3 pour une surface protégée de 590 m2 / m3 et s'utilisent de la même manière. Certains sont en PP d'autres en plastique: ces derniers, en plastique ou matière recyclée ne permettent pas une biologie optimale.