philB a écrit:Merci Alexis .
Effectivement Yungu existe bien au Congo .
Je cherchais en Tanzanie puisque annenctens .
Mais là alors a quel groupe appartient il ?
Ce serait une population " proche" des deux côtés du lac qui daterait d une époque plus ancienne ? Ou ça n a rien a voir ? 🤔
Il y a un superbe article des frères Karlsson à ce sujet :
http://blog.africandivingltd.com/2015/03/En voici une traduction approximative :
"Tropheus sp. "Croissant"
L'espèce Tropheus à Halembe est ici appelée Tropheus sp. "Croissant". Il a probablement été identifié pour la première fois comme une espèce distincte par Brichard (1989 : 158, tableau ; 166, 169f ; 180, tableau). Il rapporte que l'une de ses caractéristiques est une « queue plus haute, plus longue et en forme de croissant » (1989 : 166) ; ainsi, son nom provisoire : Tropheus sp. "Croissant". Cependant, Brichard n'a pas appliqué un tel nom descriptif. Il a appliqué un nom plutôt contradictoire en référant cette lignée identifiée (ou lignée = descendants d'une espèce ancestrale) à la « lignée non identifiée », et a ajouté une « lignée au statut taxonomique incertain ». Il a cependant répertorié trois races (variantes) assez distinctes de cette lignée (ici : espèce) : la « race Ubwari » dont la « queue est longue et en croissant » (1989 : 170) ; la « race Yungu », dont la « queue est en croissant et très longue et haute » (1989 : 170) et dont la répartition géographique de 130 km couvre la côte entre Kasimia Bay (F2) (sud d'Ubwari) et Toa Bay (Mtoa Bay (K3) ; la zone des îles Kavala (K3)) (1989 : 170) ; et la « race Kavimvira » (Brichard 1989 : 159, fig. deuxième en haut, à gauche ; 169f). La documentation de Brichard sur cette espèce ne concernait que les variantes géographiques qu'il a trouvées le long de la côte congolaise du nord des îles Kavala et vers le nord via Yungu (H2) jusqu'à la péninsule d'Ubwari (E2), et dans des localités encore plus au nord, comme Kavimvira (A2) (également connu sous le nom de Kamvivira, Poll 1952 ; Kullander et Roberts 2012 : 372) dans l’extrême nord (1989 : 170). Mais les variantes similaires de cette espèce présentes le long de la côte tanzanienne en face de la partie sud de la côte congolaise mentionnée sont presque identiques, sans différences spécifiques évidentes, et donc très probablement conspécifiques. Cependant, Brichard ne l'a pas reconnu, et il n'a pas réalisé que toutes les variantes de Tropheus verdâtres ou jaunâtres brun foncé trouvées au sud de la rivière Malagarasi, et tout le chemin vers le sud jusqu'à Halembe, appartiennent également à sa «lignée non identifiée», c'est-à-dire. T. sp. « Crescentic », et non à T. brichardi (voir 1989 : 168-169).
Le caractère probablement le plus distinctif de T. sp. «Crescentic» est sans surprise la nageoire caudale en forme de croissant avec des extrémités pointues bien visibles (Fig.
. Même si elle n'est pas aussi en forme de croissant que celle trouvée chez T. polli (Fig. 27) et peut-être T. annectens, elle est clairement distincte de la nageoire caudale trouvée chez toutes les autres espèces de Tropheus ressemblant superficiellement à T. brichardi. Il semble que T. sp. "Crescentic" a également une morphologie corporelle différente, étant légèrement moins profonde à l'arrière, et ayant éventuellement un profil de tête légèrement différent, ainsi que la tête potentiellement un peu plus grande, possédant une couleur différente de l'intérieur de l'œil (au moins le variantes tanzaniennes), plus la nageoire caudale étant non seulement en croissant mais aussi plus grande que de nombreuses autres espèces de Tropheus, en particulier T. brichardi. De plus, les bandes latérales verticales sont apparemment plus fines que celles que possède T. brichardi et rappellent plutôt celles que l'on trouve chez T. moorii. Des caractères plus nombreux ou différents semblent le séparer des autres espèces similaires à T. brichardi, par ex. une longueur de corps plus courte. Cependant, ces observations ne sont que provisoires, dans l'attente d'une analyse."