JeromeB a écrit:Il y a une question plus générale en fait : nos bacs laissés à eux même (le cas général, je pense) évoluent dans 2 sens me semble-t-il : attrition avec des populations vieillissantes ou des maladies ou au contraire croissance au maximum de ce que le bac peut contenir. J'ai peu l'impression de bacs parfaitement équilibrés, sauf à avoir un mâle de chaque espèce, isolé dans le bac.
J'ai rencontré les 2 cas et on peut penser aux 2 hypothèses.
De souvenir, notre Ami et Mentor Jean-Pierre Hacard avait un bac de Tropheus Ikola de 30 ans. Les générations se succèdent et il était bien incapable de dire quel âge avait qui et de quelle génération il s'agissait.
Personnellement, je n'ai jamais gardé une famille de Tropheus aussi longtemps donc je ne peux pas donner d'exemple équivalent mais de fait, j'observe qu'une famille, un groupe installé depuis quelques années (de 5 à 10 ans par exemple) se stabilise et sauf cas grave de pandémie, le groupe devrait passer les années sans encombre si personne ne venait les déranger.
JeromeB a écrit:Et dans le même genre d'idées, quid du ratio magique entre mâle et femelles? Car dans la réalité quelques années et donc quelques générations de jeunes après, le ratio mâle / femelle viendra surtout du résultat des bagarres ou des prédations dans le bac.

Il n'y a pas de règle.
J'ai tellement entendu parlé de groupe de rêve du genre 2/20 que je pense constamment à la perte des mâles qui ne pourront être remplacés sous peine de déstabiliser le groupe.
Je crois moi, fermement, que le groupe parfait est 50/50 mâles/femelles, avec un nombre total d'individus adapté à la taille du bac.
Je pense d'ailleurs qu'avec le temps, les années et les successions de reproductions, génération après génération, on approche les 50/50. Une sorte d'asymptote naturelle qui nous rapprocherait de la population du Lac. Je pense aussi que la taille du bac est déterminante.