Bonjour tout le monde,
Une maison en construction, un déménagement prévu en avril et donc, réorganisation aquariophile en vue.
Pour des raisons de temps à y consacrer, d’espace dispo, etc. Mon hobby/passion se limitera désormais à un seul aquarium.
Un 200x60x60 consacré au Tanganyika qui sera situé dans le bureau — histoire de me détendre quand je bosse LOL
Aujourd’hui, ce « deux mètres » héberge six Tropheus duboisi « Maswa », deux T. Sp. Black « Bemba » (souffres-douleurs des duboisi !), qq jeunes Neolamprologus brichardi « Karilani », quatre Synodontis petricola, un même Ophthalmotilapia ventrales « Orange Cap » et un Altolamprologus calvus « Congo » (Black Pearl) LA terreur du bac !!
Une population assez hétéroclite mais qui est le fruit de la fusion de plusieurs aquariums lors de mon précédent déménagement . Le bac « tourne » comme ça depuis quatre ans. J’ai perdu deux femelles ophthalmo et deux T. Bemba.
J’ai encore un 450 litres, voué à disparaître, qui accueille encore deux Neolamprologus cylindricus (sans doute du même sexe vu leur incapacité à se reproduire) et une forêt d’Anubias.
Et donc, je réfléchis à la population de ce « deux mètres »…
Quelques réflexions préliminaires avant d’entrer dans le vif du sujet :
- si mon poisson fétiche du Tanga est le Cyphotilapia frontosa de Kigoma, celui à sept bandes, le volume, la surface de mon aqua sont trop petits pour les accueillir décemment. J’avais tenté il y a une quinzaine d’années, dans le même volume, je les trouvais vraiment trop à l’étroit.
- après de multiples échecs avec les Tropheus, j’ai donc maintenu un petit groupe de duboisi avec un certains succès durant quatre ans. Je reste toutefois modeste puisque, si repros il y a eu, Alto et Synodontis se sont régalés. Et puis, les Bemba ont quand même fait les frais de cette maintenance mixte. Deux espèces de Tropheus dans un si petit volume, et on le répète souvent, ce n’est vraiment pas une bonne idée.
- je pourrais jouer la carte de la « durée de vie » et repartir avec ma population actuelle, en complétant de ci de là. Mais j’aurais l’impression d’héberger un melting pot d’écailles. Et puis, maintenir des espèces qui ont des régimes alimentaires différents, pas certain que ce soit top. Cette impression que les uns ou les autres accusent un déficit de développement.
Mes souhaits :
Etant donné que je n’aurai plus qu’un bac, j’aimerais qu’il héberge plusieurs espèces. Mon envie principale est de pouvoir observer des comportements différents et des interactions intéressantes entre les poissons en évitant les guerres de tranchées.
Idéalement, si je peux reprendre certaines écailles que je maintiens actuellement, c’est très bien.
Trois options se dégagent… Et dans tous les cas, je compte y implanter mes « bouquets » d’Anubia nana et barteri, souches vielles de quasi vingt ans !
Option 1 — bac pour herbivores
- Tropheus duboisi « Maswa » (j’en ai six, garder le groupe, l’agrandir ?)
- un couple de Gobies (quelle espèce)
- un ou deux couple(s) de Xenotilapia papilio
- Un petit groupe de Telmatochromis sp. Congo (il a sans doute été décrit, mais je n’ai pas suivi)
Une constante : nourriture essentiellement à base de spiruline et paillettes végétales (qq daphnies de temps en temps ?)
Un décor essentiellement rocheux et mes Anubia.
Une hésitation : quid de la cohabitation de tout ce beau monde ?
Une deuxième : aujourd’hui, lorsque je vois évoluer mes Tropheus dans ce « deux mètres » je le trouve parfois trop petit !
Option 2 — bac pour petites espèces
Avant de penser à l’option « herbivore », c’est vers ce type de bac que je partais : des petites espèces, pas des grands nageurs, ne nécessitant pas des territoires kilométriques et pour lesquelles un « deux mètres » pourrait être un sympathique terrain de jeu.
Mais là, je suis moins tranché sur les espèces. Ça tournerait autour de :
- une espèce conhylicole : des Nl multifascatus et son amas de coquilles ou quelques couples de Nl brevis et ses coquilles éparpillées ou un trio/quatuor de Nl ocellatus
- je reprendrais mes deux Nl cylindricus, même si ce ne sont pas les meilleurs amis du monde
- quid de l’Alto calvus « Congo » ? C’est aujourd’hui une terreur et je crains qu’il cartonne chez les conchylicoles… Mais j’ai tjs adoré les Alto !
- les quatre Syndontis petricola — ils sont trop rigolos.
- pour la pleine eau : un groupe de Cyprichromis et, ou pas, un autre groupe de Paracyprichromis (des brieni)
Peut-être ajouter une espèce (un couple) de pondeur sur substrat (Julido, Chalino, Telmato) mais là je sèche.
Je pensais aussi à l’Aulonocranus dewindtii mais là, je suis un peu en contradiction avec mon principe de base de n’héberger que des petites espèces.
Cette option est plus floue mais, je me dis qu’il y a moyen de faire un truc sympa.
Option 3 — bac pour espèces des baies sédimentaires (là, il y a pas mal de plantes LOL)
J’ai souvent réfléchi à ce type de bac, je n’ai jamais franchi le pas. Allez savoir pourquoi ? Là aussi les interactions et les comportements peuvent être chouettes. Mais est-ce viable ?
- les quatre Synodontis petricola
- un groupe de Callochromis (lesquels ?)
- un couple de Telmatochromis dhonti et/ou Lepidiolamprologus pleuromaculatus
- je crois, mais je ne suis pas certain, que l’on trouve aussi des conchylicoles dans ce type d’habitat (quelles espèces ?)
- un trio/quatuor de Ctenochromis horei
Voilà, voilà… de quoi bien gamberger LOOOL
Merci pour vos avis, critiques, idées, etc.