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Form, function and phylogeny: comparative morphometrics

MessagePosté: 24 Mar 2015, 07:16
par Benoit

MessagePosté: 24 Mar 2015, 08:59
par biodivmax
Intéressant, mais comme d'habitude ils enfoncent un peu des portes ouvertes. On savait déjà par les analyses de sujets élevés en bassin que les tropheines avaient une adaptation phénotypique liée avant tout au milieu dans lequel ils vivent (il suffit de voir mes Petrochromis macrognathus élevés en captivité pour le constater, ils ne pourraient plus être classés comme tels si on prenait la description de l'espèce et qu'on les comparait). Quand donc réaliseront ils que ce sont des haplochrominiens comme les autres, et qu'il faut s'occuper plus de leur patron chromatique que de leur morphologie fine si l'on veut les classer correctement?
Si j'ai bien la date en tête Trewavas a publié cela pour les poissons du Malawi en 1989, et personne ne semble réaliser qu'il n'y a pas de raison que ce soit différent pour les tropheines.

MessagePosté: 24 Mar 2015, 09:14
par Benoit
Oui donc au-delà du phénotype, c'est la plasticité qui pourrait (devrait ?) être prise en compte, non ?

MessagePosté: 24 Mar 2015, 09:37
par Tropheus45
:dr1 çà tombe bien :lol: on peu noter:



Dans cette étude, nous abordons la portée des adaptations trophiques au sein d'une lignée de la plus ancienne et la plus mature troupeau des espèces de poissons cichlidés du lac Tanganyika, la tribu Tropheini. En analysant 17 des espèces actuellement 25 décrites avec des méthodes morphométriques géométriques, nous rapportons la diversité morphologique observée à des modèles écologiques et phylogénétiques, en analysant 17 des espèces actuellement 25 décrits (Koblmüller et al, 2008a;. Takahashi & Koblmüller 2014). Nous explorons la morphospace de cette lignée et se concentrer sur, la région de la tête comme l'expression principale de l'adaptation trophique (Cooper et al 2010, 2011;. Parsons et al 2011;. Muschick et al 2012).. Le but était de révéler si une corrélation existe entre la morphologie, la parenté phylogénétique et / ou spécialisation écologique: Quelles espèces se ressemblent le plus au sujet de leurs formes du corps? Sont les espèces qui se ressemblent le plus, aussi les plus étroitement liés en termes de ancêtre commun? Ne paramètres écologiques similaires sont en corrélation avec les formes du corps semblables?

Poissons adultes ont été capturés par les filets maillants et mis dans des bassins en béton avec de l'eau du lac. Chaque spécimen a été anesthésié par l'intermédiaire de l'huile de clou de girofle avant d'être mesurée (longueur standard selon Barel et al., 1977), sexué et scanné avec un scanner à plat modifié (voir Herler et al., 2007). La majorité des individus de l'échantillon ont été relâchés dans le lac après la récupération de l'anesthésie. Données

Là ils ont fait un gros boulot :wink:


La vérification des données pour les analyses morphométriques géométriques

Nous avons traité tous les 396 images numériques avec le logiciel tpsUtil et tpsDig2 (Rohlf 2009, 2010) pour obtenir un ensemble de données de point de repère sur la base. Après comparaison avec des études correspondantes (Kassam et al 2003;. Klingenberg et al 2003;. Chakrabarty 2005; Clabaut et al 2007;. Maderbacher et al 2008;. Herler et al 2010;. Kerschbaumer et al 2011;.. Muschick et al 2012 ) et en ce qui concerne les demandes spécifiques de nos données, un point de repère fixé avec seize points homologues a été établie. Nous avons défini repères qui étaient aussi bien détectable sur l'ensemble des dix-sept espèces étudiées. Comme les données préliminaires et les études susmentionnées ont montré que la plupart des différences interspécifiques étaient situés dans la région de la tête, nous avons surtout mis l'accent sur le placement d'un bloc de point de repère fiable là: huit des seize sites comprennent la région crânienne. Tenant égard que la bouche position et l'épaisseur des lèvres sont des caractéristiques importantes distinguent les espèces et les types d’alimentation

Bien qu'ils puissent être clairement séparés de tous les autres groupes via CVA, une partie de l'espèce ne se chevauchent avec T. duboisi de la lignée Tropheus plus lointainement liés, indiquant que T. duboisi est morphologiquement proche de Simochromis / Pseudosimochromis que d'autres espèces Tropheus.

Bien que les espèces pourraient être clairement séparés de tous les autres groupes via CVA, le chevauchement des Simochromis / Pseudosimochromis avec T. duboisi de la lignée Tropheus plus lointainement liée est intéressant. En termes de morphologie, T. duboisi est plus proche du groupe Simochromis / Pseudosimochromis que de tous les autres Tropheus. La position de base de T. duboisi dans le clade Tropheus reflète ce fait.

Pour conclure, les formes du corps dans la tribu Tropheini sont d'une grande plasticité, mais la variation est limitée à certains parties du corps: à nouveau, l'appareil d'alimentation cichlidés se avère comme un facteur clé de l'évolution modulaire facilitant leur rayonnement massif. La portée impressionnante de la diversité morphologique au sein des espèces de la tribu Tropheini se avère être le résultat d'une divergence morphologique progressive dans le cours des événements de spéciation étroitement suivantes (Sturmbauer et al., 2003), qui auraient été déclenchées par les fluctuations du niveau du lac (Rossiter 1995; Sturmbauer 1998; Sturmbauer et al 2003).. En plus de similitudes attendues de la forme corporelle entre les espèces étroitement liées, nous avons également trouvé des affinités entre les taxons plus lointain. Par conséquent, le partage des mêmes caractéristiques écologiques (alimentation préférence dans notre cas) implique souvent la congruence des traits morphologiques, et non nécessairement ascendance commune, pas même dans un seul assemblage monophylétique.

Intéressant de savoir qui à soutenu

Ce travail a été soutenu par le Fonds autrichien pour la science (FWF accorde P20994-B03 et B09-P22737) pour CS. L'étude a été réalisée dans le cadre d'un protocole d'entente entre le ministère des Pêches, ministère de l'agriculture et de l'élevage, de la République de Zambie, et les Universités de Zambie à Lusaka, Graz, Berne et Bâle. Nous remercions Stephan Koblmüller pour son entrée sur l'identification des espèces ainsi que pour leurs précieux commentaires sur le manuscrit, Kristina M. SEFC, Philipp Mitteröcker et deux arbitres pour leurs précieuses suggestions pour améliorer le manuscrit, ainsi que Harris Phiri, Danny Sinyinza et Lawrence Makasa , ministère des Pêches, de l'aide au cours des travaux. Le travail de terrain a été co-financé par une bourse de KUWI et Heinrich-Jörg Fellowship de l'Université de Graz à KAW.

MessagePosté: 24 Mar 2015, 09:39
par Tropheus45
Oui je pense aussi comme Jérôme :oops:

MessagePosté: 25 Mar 2015, 11:41
par biodivmax
Dans le listing des spécimen, ils donnent les Petrochromis trewavasae comme originaires de Kekese, j'ai un très gros doute pour ne pas dire plus (Katete peut-être), d'autant plus qu'ils valident la différence entre ephippium et trewavasae en faisant entrer les ephippium de Kalambo dans leur étude. Ce que c'est de travailler avec des sujets captifs (ils utilisent pour l'étude les géniteurs de Toby Veal, ce qui est rigolo aussi c'est que les duboisi sont en captivité depuis 2005, et doivent donc avoir une morphologie bien changée par rapport aux sauvages, surtout que ceux de Toby Veal avaient été sélectionnés au départ comme les plus gros et jaunes qu'il avait capturé à Halembe, et ne sont donc pas statistiquement neutres)... :lol:
Vous croyez que je peux me permettre de leur envoyer un petit mail pour signaler ces détails?

MessagePosté: 25 Mar 2015, 11:45
par Tropheus45
oui c'est une bonne remarque

MessagePosté: 25 Mar 2015, 21:26
par Benoit
C'est clair que tu peux (tu dois même), c'est quand même incroyable de réaliser des études sur des spécimens d'élevages qui ont perdus une grande part des caractères des sauvages (cela est connu et reconnu)...

:roll:

MessagePosté: 26 Mar 2015, 15:06
par Robert
Bonjour à tous,
De tout temps, les publications scientifiques des Tropheini basées sur l'ARN mt étaient +/- douteuses car dans leur partie méthode et résultats on laissait entendre que les spécimens étaient des sauvages, alors que presque toujours il s'agissait de spécimens issus d'importateurs donc sans aucune garantie (Date de capture, nom du pêcheur et lieu de pêche exact inexistants). Quant on sait les difficultés de capture, de logistiques etc. pour avoir des spécimens sauvages (que l'on ne peut pas mettre en formol, ce dernier détruit l'ARN-ADN.
Personnellement, je ne crois pas aux résultats génétiques pour les seuls Tropheus pour dépatouiller les problèmes phylogénétiques et relationnels des formes locales. Tout au plus est-il possible de faire de la différentiation de population, mais pour cela l'électrophorèse suffit amplement, mais nos yeux aussi.
Je préfère suivre une classification anatomo-morpho-statistique classique telle que l'a fait Patrick. J'ai horreur des bouillabaisse passée à travers un chinois numérique qui crache n'importe quoi.

MessagePosté: 26 Mar 2015, 19:33
par jean-micheldu95
bonsoir Robert, tout à fait d'accord avec toi :D . Sauvages, vous avez dit sauvages? Comme c'est sauvages.... :idea:

MessagePosté: 26 Mar 2015, 20:04
par mauri
ça me fait tout drôle ce commentaire du petit père Jean Mi :lol: :lol: :lol: