RFC : Lamprichthys

[mauri]

Dans son dernier n° (RFC fevrier), l'AFC publie une traduction d'un article de Eric Bodrock sur Lamprichthys tanganicanus

Cet article me semble avoir un double interet :

- pour ceux qui s'interessent à ce poisson, il apporte des infos sur la maintenance et la repro

- il avance aussi une théorie tout à fait interessante sur la tres grande sensibilité de ce poisson à l'air (exposition courte en dehors de l'eau)

Cela m'a fait repenser à ce que nous avons observé chez un eleveur il y a qq mois : à peine sortis de l'eau (pour les mettre en sac), de jeunes Xeno se tordaient, puis mourraient quasi immédiatement; l'explication de l'eleveur etait que cette espece etait tres sensible au stress...

Et si cela provenait d'une exposition à l'air, d'une dose trop forte d'oxygène dissous ?

l'article reprend cette thèse...

[DENIS]

sauf que ce phénomène intervient aussi dans l'eau si tu passes du temps à le chasser avec une épuisette, donc stress et c'est un phénomène qui ne s'observe pas à tous les stades de taille du poisson

[mauri]

oui, la difficulté est sans doute de distinguer entre le stress et autre chose, par ex cete these de l'oxygene dissous, sans parler, comme tu le dis, de l'influence d'autres facteurs comme l'âge

Lors de la derniere conf AFC Paris, le conférencier a fait une remarque curieuse, très proche de notre sujet : au retour de la pêche, il avait constaté que le taux de mortalité des troph etait tres faible, quasi nul si je me souviens bien, alors que celui des xéno etait de 50 %....(Claude : corrige moi si ma mémoire fait défaut)

[Benoit]

C'est aussi dû au fait que le poisson "fourrage" meure plus facilement de crise cardiaque, cela facilite l'ingurgitation par les prédateurs.

[Patapon]

Par contre, sur place, nous avons pêché des Lampri avec des hameçons avec ardillon.

Donc, après les avoir pêchés, observés à l'air libre, photographiés sous toutes les coutures, puis décrochés non sans mal de l'hameçon, puis rephotographiés, on les a mis dans une bourriche pensant qu'il allait mourir et pensant l'utiliser comme appat pour notre casier.

Une fois mis dans la bourriche, il est reparti aussitôt.


j'ai transporté 3 lampri entre Nancy et Granville et deux sont morts juste pendant le tranfert du sac au bac...

comme quoi!

[Petro91]

Oui, c'est pas facile de poser des certitudes.
Comme toujours d'ailleurs.

On a tous des expériences de transport, d'acclimatation, à priori compliquées et pourtant qui se sont bien terminées.
Et d'autres, qui ont tournées au désastre sans aucune raison ... apparente.
Pas facile.

[phill3218]

Par contre, sur place, nous avons pêché des Lampri avec des hameçons avec ardillon.

Donc, après les avoir pêchés, observés à l'air libre, photographiés sous toutes les coutures, puis décrochés non sans mal de l'hameçon, puis rephotographiés, on les a mis dans une bourriche pensant qu'il allait mourir et pensant l'utiliser comme appat pour notre casier.

Une fois mis dans la bourriche, il est reparti aussitôt.


j'ai transporté 3 lampri entre Nancy et Granville et deux sont morts juste pendant le tranfert du sac au bac...

comme quoi!

L'idéal avec les Lamprichtys, tu plonges le sac dans le bac, tu attends que ce soit à température, et puis tu ouvres et tu le retournes direct dans le bac. Paraît-il que c'est encore mieux de faire cela dans une quasi obscurité

[philippe.hotton]

Si je rappelle bien la traduction (çà fait déjà quelques mois), Eric Bodrock met en cause les mouvement d'eau qui surviennent quand le sac ne contient que 25-30% d'eau et le reste d'air ou d'oxygène. C'est pourquoi il préconise les sacs respirants qui sont complètement remplis d'eau et il n'y a donc pas ces "vagues" pendant le transport.

[mauri]

oui, il évoque cela aussi
ta mémoire est bonne