Heureusement que la majeure partie des rives du lac est inhabitable, et peu urbanisées.
Là c'est l'exemple type. Le Burundi est petit, a peu de côtes sur le lac, une urbanisation anarchique, des centaines de milliers d'habitants dans un tout petit périmètre (sans parler de l'afflux de réfugiés). La route qui suit + ou - la côte.
Pour la Tanzanie par exemple c'est très différent, la principale zone urbaine est Kigoma (~164 000 hab.), après c'est Kabwe (et ses environs) qui ne doivent avoir plus 5000 habitants, sur le reste des côtes les villages sont moyens (Kipili (moins de 1000 hab.), Ikola, Sigunga, Nkove) à petits, isolés (voir très isolés). Pas d'industrie, pas de surpopulation, pas de grande densité d'habitants.
Le risque de pollution est donc moins important, et c'est heureux. Visiblement tous les pays limitrophes du lac ont quand même une volonté d’assainir tout cela.
Nous verrons bien ce que l'avenir nous réserve, réserve au lac.
Actuellement beaucoup de travaux routiers ont été entrepris, supervisés par des maitres d'oeuvres Chinois (2/3 millions de Chinois vivent en Tanzanie), et le désenclavement des rives est en marche. Les terrains sont tout de même beaucoup trop chaotiques (mégalithes de granit partout) pour qu'une route soit construite tout au long des rives, à mon humble avis, et dans l'état actuel des choses.
