DENIS a écrit:A part avec mes Petro qui considèrent les plantes comme de la nourriture, dans les bacs de Trpheus j'ai des plantes, avec les gobies également, je ne vois pas vraiment ou est le problème, le risque de transmission de germes pathogènes est bien plus élevé si on néglige les règles de sécurité basiques : désinfection du matériel de nettoyage, lavages des mains etc....
J'en suis resté là aussi.
Il n'y a aucune raison que des plantes saines importent le moindre germe si elles proviennent d'un site bien organisé et sain.
Les manipulations sont la plus grande source de pollution et de contamination croisées, dans le monde hospitalier, ainsi que dans l'agro-alimentaire. Notre petit milieu d'aquariophilie ne fait pas exception à cette règle.
Combien se lavent-ils seulement et simplement les mains avant de donner à manger à leurs chéris de poissons, alors qu'ils les aiment tant pourtant et qu'ils connaissent les conséquences .....
georges.d a écrit:Mais par contre j'aimerais bien que Petro91 explique sa théorie et différence entre "Pour ce qui concerne les maladies ou potentielles, bactéries pathogènes. Celles du Malawi sont éventuellement différentes, pour des sauvages fraichement importés. Mais pour des poissons en place depuis plusieurs années ...... pas de problème."
Je n'ai ni théorie, ni explication savante ou originale, à fournir. Que du archi-connu et mille fois exposés.
Le milieu sauvage nous apporte son lot de risques inconnus et nous découvrons parfois à la réception de nouveaux poissons sauvages, des bactéries très agressives et surtout, contre lesquelles les notres ont du mal à se faire, voir tombent malades. (ou pire)
Allez visiter le secteur infectieux de l'hopital Avicenne !!! Edifiant.
Ces bactéries, parfois pathogènes, arrivent de l'extérieure et sont souvent compliquées à appréhender car inconnues.
A l'inverse, les bactéries de nos bacs, si elles ne rentrent pas dans la catégorie des invasives (voir au dessus) sont connues de nos poissons. Ils s'y sont accoutumés et ont trouvés en eux les ressources nécessaires au combat, avec le temps.
C'est pour ca que nos échanges entre aquariophiles sont souvent calmes et sans grands risques, lorsque tout est organisé selon une méthodologie correcte. Pour les poissons, comme pour les plantes.
Mais c'est comme tout, il y a toujours un risque, quoi qu'on fasse.